A Haitian Youth Orchestra: Is It a Dream?

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Port-au-Prince, Haiti – It’s fitting that I sit to write about Pastor Jean Enock on Martin Luther King Day, because he has a dream, too. It’s about using music to lift up young Haitians who are in desperate need.

The problem is that the pastor’s dream is slipping away, and he needs your help.

(See French translation below. Voir la traduction en Français ci-dessous)

Bass student at  Occide Jeanty Music Academy in Cité Soleil, Haiti.Back in 2006, Pastor Enock founded the Occide Jeanty Music Academy in Cité Soleil, one of the worst slums in Port-au-Prince. The pastor was born and raised there and has devoted his life to opening up “alternative paths” to steer youth away from gangs and violence. One of his goals – his dream, really – was to set up a Haitian Youth Orchestra in 10 years.

Starting with nothing, the program now functions in three locations and serves over 250 students who receive lessons on wind, string, and percussion instruments and can play in a symphonic band or, theoretically, a chamber orchestra. Students pay only a small fee to participate – they all come from extremely poor families and either work or have responsibilities at home. There’s a small staff of part-time teachers.

It all sounds so promising….unless you’ve been there.

I volunteered as a part-time cello and double bass teacher while I was working in Haiti with a relief agency in 2011-12. To say that the program was “struggling,” has a somewhat different meaning in the Haitian context. I spent my first few months teaching my enthusiastic and talented students using the bottom four strings of broken down guitars. We only started using a cello and two basses – shared among a dozen students – when some music friends of mine from the United States stepped in to help. There was no orchestra to speak of, although for our final concert during my stay we did manage to get through a Haitian hymn and Ode to Joy. We had to play them several times because there weren’t enough instruments to go around.

On a return visit to Haiti in 2014 I spent a day teaching at the academy. My students were as enthusiastic as ever, but they hadn’t had much instruction since I had left two years earlier. The few classical musicians who live in Haiti have their own survival to worry about, and some are afraid to set foot in Cité Soleil. The academy runs a summer music camp outside the city and invites volunteers from around the world to come teach, living expenses paid. But very few volunteers show up. (That’s not to cast the first stone, I haven’t gone either.)

The clock is ticking on Pastor Enock’s dream. The music academy will surely go on with or without an orchestra, and the pastor’s ministry has other noteworthy initiatives ranging from a vocational school to a hospital. But one dream has eluded him, and after 10 years, it’s fair to ask if there will there ever be a Haiti Youth Orchestra.

Music Academy Directors Jean Enock (right) and Lanaud Derazin (left) with the author following a bass and cello clinic in 2014.The answer is probably not, unless someone helps. If you believe in the healing power of music, here’s a chance to make it happen. You can teach string lessons via Skype – Pastor Enock contacts me all the time looking for people who will do this – or teach at the summer camp, or donate instruments or other supplies. The International Society of Bassists, the University of Miami, and John Sprague of CSC Products and Andrew Glasser of Glasser Bows all responded generously when I appealed for donations during my stay in Haiti.

Please follow their lead and keep a musical dream alive in Haiti. You can reach Pastor Enock through any of the means below (he speaks English).

E-mail: jjenock@yahoo.fr
Telephone: (509) 3789-6027
Twitter: @MPEHaiti
Facebook: www.facebook.com/jeanenock
Skype: jenock12
Feel free as well to contact me at davidanthonyeinhorn@yahoo.com

*To read a profile of Pastor Enock in the Christian Science Monitor, paste the link below into your search browser: http://www.csmonitor.com/World/Making-a-difference/2012/0521/Jean-Enock-Joseph-teaches-self-help-to-lift-Haiti

L’Orchestre de la jeunesse haïtienne : un rêve ?

(Translated by Pascale Marie-Luce)

Port-au-Prince, Haïti – Ça tombe sous le sens que je sois assis là à écrire sur le Pasteur Jean Enock le jour de la commémoration de l’anniversaire de Martin Luther King car lui aussi, il a un rêve : utiliser la musique pour élever les jeunes Haïtiens qui sont dans un grand dénuement.

Malheureusement, le rêve du Pasteur s’éloigne de jour en jour et il a besoin de votre aide.

En 2006, le Pasteur Enock a créé l’académie de musique Occide Jeanty Music Academy à Cité Soleil, l’un des pires bidonvilles de Port-au-Prince. Le Pasteur y est né, y a grandit et a consacré toute sa vie à ouvrir des “voies alternatives” pour éloigner les jeunes des gangs et de la violence. L’un de ses objectifs – son rêve en fait – était de monter en 10 ans un Orchestre de la jeunesse haïtienne.

Le programme, parti de rien, fonctionne aujourd’hui sur trois sites et compte plus de 250 étudiants. Ces derniers reçoivent des cours d’instruments à vent et à corde ainsi que des cours de percussion. Ils peuvent jouer dans un groupe orchestre d’instruments à vent ou, en théorie, dans un orchestre de chambre. Les étudiants ne paient qu’une très faible participation (ils sont tous issus de familles extrêmement pauvres et soit ils travaillent, soit ils ont des tâches à accomplir à la maison). Le programme fonctionne avec une petite équipe d’enseignants travaillant à temps partiel.

Tout cela semble très prometteur… à moins que vous ne vous soyez rendus sur place.

En 2011-2012, alors que je travaillais en Haïti au sein d’une ONG, j’ai fait du volontariat dans cette académie pour y enseigner à temps partiel le violoncelle et la contrebasse. Dire que le programme « avait des difficultés » prend un tout autre sens dans le contexte haïtien. J’ai passé les tout premiers mois à enseigner à des élèves enthousiastes et talentueux en utilisant les quatre cordes inférieures de guitares cassées. Nous n’avons commencé à utiliser un violoncelle et deux contrebasses – à partager entre une douzaine d’étudiants – que quand quelques-uns de mes amis musiciens aux États-Unis ont adhéré à l’idée et nous ont aidés. Il n’y avait pas d’orchestre à proprement parler, bien que pour notre concert final, pendant mon séjour nous avons tout de même réussi à venir à bout d’un hymne haïtien et de l’Ode à la joie. Nous avons dû les jouer plusieurs fois car il n’y avait pas suffisamment d’instruments pour tout le monde.

Quand je suis retourné à Haïti en 2014, je leur ai rendu visite et j’ai passé une journée à enseigner à l’académie. Mes étudiants étaient aussi enthousiastes que jamais, mais ils n’avaient pas eu beaucoup de cours depuis mon départ deux ans plus tôt. Les quelques rares musiciens classiques qui vivent à Haïti ont leurs propres problèmes de survie à régler et certains d’entre eux ont peur de mettre les pieds à Cité Soleil. L’académie dirige un camp d’été musical en dehors de la ville et invite des volontaires du monde entier à venir y enseigner tous frais payés, mais très peu de volontaires se sont présentés (je ne jette la pierre à personne car je n’y suis pas allé non plus).

L’horloge tourne pour le rêve du Pasteur Enock. L’académie de musique continuera assurément son petit bonhomme de chemin, avec ou sans orchestre, et la paroisse du Pasteur a d’autres initiatives dignes d’intérêt, allant d’une école de formation professionnelle à un hôpital. Cependant, un rêve lui échappe et après 10 ans, il est tout à fait juste de se demander si l’Orchestre de la jeunesse haïtienne verra jamais le jour.

La réponse est probablement non, à moins que quelqu’un ne lui vienne en aide. Si vous croyez au pouvoir de guérison de la musique, voilà une chance de faire bouger les choses. Vous pouvez donner des cours d’instruments à corde via Skype – le Pasteur Enock entre souvent en contact avec moi à ce sujet car il recherche des personnes qui pourraient faire cela – ou enseigner dans les camps d’été ou encore faire don d’instruments ou autres fournitures. La Société internationale de bassistes, l’Université de Miami, John Sprague de la société CSC Products et Andrew Glasser de la société Glasser Bows ont tous répondu généreusement à l’appel à donation que j’ai lancé lors de mon séjour en Haïti.
N’hésitez pas à suivre leur exemple et faites qu’un rêve musical survive en Haïti. Vous pouvez entrer en contact avec le Pasteur Enock via n’importe lequel des moyens ci-dessous (il parle anglais).

E-mail: jjenock@yahoo.fr
Téléphone: (509) 3789-6027
Twitter: @MPEHaiti
Facebook: www.facebook.com/jeanenock
Skype: jenock12
N’hésitez pas à me contacter à l’adresse suivante : davidanthonyeinhorn@yahoo.com

*Pour en savoir plus sur le Pasteur Enock, lisez son profil sur le Christian Science Monitor en copiant le lien ci-dessous dans votre moteur de recherche : http://www.csmonitor.com/World/Making-a-difference/2012/0521/Jean-Enock-Joseph-teaches-self-help-to-lift-Haiti

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